26/06/09 INFIRMIERES
En France, l'ensemble des soins infirmiers est régi par le code de la santé publique (décret du 29 juillet 2004) ; auparavant, les compétences de l'infirmier étaient définies dans un décret dit « décret de compétence » (décret n° 93-345 du 15 mars 1993, puis décret n°2002-194 du 11 février 2002).
On assiste comme dans d'autres endroits en Europe à une pénurie d'infirmiers. Paradoxalement, les étudiants en soins infirmiers (ESI) sont, pour 20% d'entre eux, dans une telle situation précaire qu'ils sont contraints d'arrêter leur formation. Cette situation est en partie due au fait que les ESI dépendent du ministère de la Santé, et non du ministère de l'Éducation nationale.
Une fois diplômé, le professionnel bénéficie de conditions relativement favorables en terme d'emploi. Dans les cinq premières années d'exercice, le taux de chômage est l'un des plus faibles de toutes les formations de même niveau : 0,7%. 49% des infirmiers nouvellement diplômés exercent au sein du service public. En début de carrière, à l'hôpital, le revenu mensuel moyen est de 1450 euros. L'évolution de carrière est faible : avec 20 ans d'ancienneté un infirmier hospitalier culmine à 2100 euros de salaire net.[2]
Lors du mouvement infirmier de 1988, les revendications portaient sur la reconnaissance de l'identité professionnelle et l'équivalence universitaire à « bac + 3 » et c'est ainsi qu'est née la coordination infirmière.[3]
En France, la profession d'infirmier s'articule autour de deux pôles : le rôle propre et le rôle médico-délégué.
Le fantasme de l'infirmière
Recherche de la mère ou fantasme strictement sexuel?
En images
Éternelle revendicatrice
Toujours à courir
Un fantasme!
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 11 autres membres