BRACHIEL

BRACHIEL

LE BORD DE L’ABÎME CHAP 2 YsyL

Le lendemain soir, elle l'attendait sous la vitre fendue.

Il avait longuement hésité et n'avait prit sa décision que quelques minutes plus tôt, répondant ainsi à une impulsion irréfléchie.Quand il déboucha de l'escalier B, elle se leva et se rua vers lui.

A cinquante centimètres, elle stoppa net se dressa sur la pointe des pieds et tendit sa joue gauche. « Je suis heureuse de te voir ! J'avais peur que tu ne m'aies oubliée. »Il s'exécuta en essayant de domestiquer le tremblement de ses mains, ses lèvres.

Elle ne sembla pas s'en rendre compte et se contenta de lui prendre la main l'entraînant directement vers la baie vitrée. Il tenta de reprendre le dessus et la força à se diriger vers la table de ping pong.

Violette lui échappa et alla s'asseoir sous la grande fêlure et lui fit signe de venir l'y rejoindre.

Il ne bougea pas et lança:

« Tu ne veux pas jouer ce soir ?

- Tu sais que tu me plais toi ! Il y a chez toi, un petit coté naïf qui me fait deviner que tu es celui que je cherche. Tu es différent de tous les autres. Alors viens. »

Il ne savait, ou ne voulait pas comprendre ce qui lui arrivait. Il ne comprenait pas non plus ce qu'elle lui avait dit. Il n'était plus en état de raisonner. Il se sentait si petit, si perdu face à cette fille.

Violette lui sourit malicieusement et l'invita à venir s'asseoir à ses cotés. « Apprendre à jouer au ping pong est vraiment secondaire. Je veux simplement parler à quelqu'un qui est prêt à m'écouter, et surtout à quelqu'un qui, je pense, ne cherchera pas à me juger. Crois tu être celui-là? »

Elle le dévisagea, semblant attendre une confirmation.

Il ne réagissait toujours pas. « Allons viens à coté de moi, je ne te mangerais pas. Tu ne vas quand même pas me prendre pour une dragueuse? »

L'argument ne tenait pas la route mais il obéit à sa demande et alla s'asseoir à coté d'elle.

Il se tenait raide à presqu'un mètre d'elle. Elle se rapprocha jugeant qu'il y avait trop de distances entre eux et le regarda avec insistance.Le monde commençait à fondre. Il se sentait disparaître.« Non tu n'es pas une dragueuse. Tu es différente. »

Elle ne sembla pas entendre ou ne voulu pas relever.

« Tu as des copines,... des amies ?

- Bien sûr, comme tout le monde. »

La réponse lui échappa. Mais cela la fit bien rire.

« Enfin, si.  Mais… »

Il se rappela brusquement l'existence d'Eliane et ne pu continuer saphrase.Face à cette hésitation, Violette sembla réfléchir quelques instants. Une moue s'inscrivait sournoisement sur son doux visage. Elle finit par le regarder dans les yeux et dit:

« Tu as de la chance d'avoir des amis, des copines. Moi je n'en ai aucune. »

Cette fois-ci, il sentis qu'il pouvait reprendre la main.

« Tu n'as pas de copines ?

- Non ! Il n'y a que des filles dans ma classe. Ce ne sont que des poufiasses qui me considèrent comme un bébé sous prétextes que je suis plus jeune qu'elles et que je n'ai pas de petit ami. Alors je suis toute seule. »

Il remarqua immédiatement une étincelle humide dans son regard. Une petite larme perlait à son oeil. Mais c'est lui qui ressentit le malaise qui l'habitait. Il entendit la souffrance latente, la douleur sous-jacente.  Il se sentit encore un peu plus proche d'elle. Il ne connaissait que trop bien cette souffrance, pour l'avoir vécue lui aussi.

«  Mais tu as bien des amies en dehors de l'école ?

- Non, il n'y a que mon amie thaïlandaise et ... toi. »

Elle l'observa inquiète celui qu'elle venait d'élever au grade d'ami en quête d'une confirmation.

Celle ci ne se fit pas attendre.« Oui, Violette, je veux bien être ton copain.- Mais je croyais que tu étais mon ami ? »Il la regarda essayant de saisir ce mode de raisonnement qui sortait du commun.

Violette semblait vivre cent milles fois plus vite que lui. Violette ne devait pas être de la même planète que lui. Il perdait tous ses repères, se références. Lui qui commençait à se croire spécialiste en psychologie adolescente. Tous ceux et celles qu'il avait écouté n'étaient pas non plus des contemporains planétaires de Violette.

Cela ne faisait pas encore deux heures qu'ils se connaissaient, et elle le comptait déjà parmi ses amis.  Et en plus,  il était fier d'être déjà cet ami.

Violette resta sans rien dire semblant attendre un réconfort puis se tourna vers lui en disant:

« Et toi, qui es tu ? Dis moi ce que je ne connais pas encore de toi.

- Le problème, c'est que je ne sais pas ce que tu connais de moi.

- Fais comme si je ne savais rien de toi.

- Ce n'est pas facile de parler de soi. C'est aux autres qu'il faudrait le demander.

- Les autres n'auront qu'un jugement, toi tu seras sincère ! »

Encore un raisonnement d'extraterrestre. quoi que?

Il réfléchit et finit par se jeter à l'eau.

« Tu sais je n'ai rien d'extraordinaire. Je suis en première F7'. »

 

Elle lui jeta un regard qui n'était plus tout à fait bleu.

« Non, je ne veux pas ta biographie, je voudrais te connaître, toi. Je veux savoir ce que tu aimes, qui tu aimes. Tu ne vas pas me faire croire que tu ne ressens rien ?

- Non ! »

Que dire ? Fallait-il parler d'Eliane et des autres ?

Violette attendait.

Il tenta une fois de plus de rassembler son intellect pour répondre à une demande impérative. Il ne pouvait pas rester insensible à une demande insistante émise par…

« Je voudrais savoir si le bonheur existe...Si la vie vaut la peine d'être vécue. Je voudrais savoir si je peux vivre encore. »

Il la regarda pétrifié, se demandant si il avait bien compris le message que venait de lui envoyer Violette.

Mais cette fois-ci, il comprit le pourquoi de cette discussion incontrôlable.

Elle se révélait. Elle abordait enfin le sujet qui l'avait inconsciemment attiré.

« Comment ça, si tu peux encore vivre ?

- Oui, je voudrais savoir si cela vaut la peine que je vive.

- Mais bien sûr! Il faut que tu vives ! Il faut que tu vives pour toi, pour les autres, Il faut que tu vives...pour moi. »

Violette le regarda, étonnée par la violence de sa réaction.

Mais lui ne se rendait même pas compte de la surprise de son amie.

« Violette, je veux que tu vives !

- Je t'en prie, ne m'engueule pas. Mon beau père me suffit.

- Ecoutes Violette !- reprit il -, je me suis un peu emporté, mais tu reconnaîtras qu'il y a de quoi. »

Elle baissa les yeux pour cacher ses larmes.

« C'est vrai !

- Qu'est ce qui est vrai ?

- C'est vrai ! Plus d'une fois j'ai voulu me tuer. Mais je n'ai jamais eu le courage d'aller jusqu'au bout.

- Violette ! Je ne veux pas que tu penses à ça. Je veux que tu

oublies tes idées noires. Fais le pour moi, fais le pour ton amie. »

Il se rendit compte qu'il avait les yeux emplis de larmes. Il tenta vainement de les dissimuler.

Violette ne pouvait les voir. Elle dévisageait ses chaussures en pleurant doucement.

« Regardes ! Regardes, tu me fais pleurer. »

Il lui prit le visage et la força à le regarder. « Je suis désolée, - sanglota t’elle - je suis désolée, je suis désolée.- Regardes moi bien ! ».

Elle le regarda au travers de ses propres larmes qui inondaient son doux visage,

«  Regardes Violette ! Tu es la première à me faire verser ces larmes là. Violette , tu es... pour moi, tu es...Je t'en supplie ne fais pas de conneries ! Jures moi que tu vas rester avec nous, avec ta copine et avec ...moi.- Je ne peux plus.

- Tu n'es pas bien avec nous ? Tu ne m'aimes pas ?

- Si !

- Alors reste vivante ! »

Violette regardait ses chaussures.

« Il y a tant de choses à découvrir, tant de choses à vivre, à aimer.Tu n'as pas le droit de nous abandonner à cause d'un tas de jeunes cons et de vieux connards. Tu n'as pas le droit de me faire mal, de faire mal à ton amie. Violette, tu te rends compte. »

Il la prit par le bras et la secoua comme un prunier.

«  Tu m'adresses la parole, tu me plais et moi comme un con, je me sens mieux, je me sens enfin bien. Et aujourd'hui tu me tues. Je ne veux pas rester là à te voir mourir. »

Il éclata soudain.

« Ne comprends tu donc pas. Je t'aime.- Je ne te crois pas. Comment veux tu m'aimer? Je suis incapable d'inspirer de l'amour, ni à toi ni à mon ami.

- Ton amie, parlons-en. Crois tu qu'elle serait contente de te voir ainsi ?

- Ce n'est pas une fille ! C'est un garçon ! Tu vois même à toi je mens ! Il s'appelle Thaï.

- Tu as eu raison de me mentir. Mais tu ne l'aimes pas.

- Tu te trompes ! Je l'aime... Mais il est si loin.

- Il est là bas ?

- Non, il vit en Suisse.

- Alors tu peux le voir.

- Mon beau père ne me le permettra jamais. En plus il n'aime pas les "chinetoques" comme il dit.

- Il ne vient jamais à Paris ?

- Si, de temps en temps. Je ne le vois qu'un quart d'heure par ci par là. C'est vraiment trop court, c'est trop dur. J'ai tant de choses à lui dire.

 

- Ecris lui

- Oui ! Mais il ne peut pas me répondre. Mon beau père ouvre tout mon courrier. »

Il commençait à se trouver à court d'arguments.

Pourtant il sentait bien qu'il fallait continuer sur cette voie, pour la sortir malgré elle de ses idées noires.

Il choisit d'utiliser des arguments plus violents. « Qu'est ce que tu attends ? Vas le rejoindre. »

Le résultat fut immédiat et désastreux. Violette éclata en sanglots.

« J'aimerais tant. Je n'en ai pas le courage ! Je veux en finir. »

Il se sentait craquer. Il n'avait jamais pu regarder une fille pleurer sans être lui-même inondé de larmes.

Il eut beau l'insulter, la cajoler, la flatter, et même la secouer violemment, rien n'y fit. Violette restait molle, prostrée dans sa chute vers le vide.

Face à ce mutisme il finit par lâcher d'une voix qu'il voulait résignée:

« D'accord, tu as gagné ! Mais fais le vite ! Fais le tout de suite avant que je ne t'aime trop. »

 

Violette leva les yeux et le regarda, surprise.

Il sortit son air des grands jours et dit:

« Vas y, tues-toi. Maintenant ! Tout de suite !

- Mais, tu ne voulais...

- J'ai changé d'avis. Je crois qu'effectivement c'est toi qui a raison. Personne ne pourras t'aimer. Toi non plus, tu ne sauras aimer ! Tu es bien trop égoïste pour çà. Alors vas y !

- Je ...

- Si tu le veux, je peux même t'aider. Je te dois bien çà !

Je sais où trouver du cyanure. Avec un peu de chance, le

labo est encore ouvert... »

 

Violette ne l'entendait plus. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, seule et perdue.

Même lui l'avait abandonnée.

Elle se retrouvait devant un mur gris, le mur qui séparait la vie de la mort, la lumière du néant. Elle le regardait, effrayée.

Son ami y était adossé et se préparait pour lui "faire la courte".

Il était gris comme le mur et se confondais avec la lumière terne qui envahissait la pièce maintenant froide comme la mort.

Il disparaissait lentement. Elle ne pouvait plus distinguer ses traits. Seuls ses yeux brillaient d'un rouge vif.

Elles se vit s'avancer vers lui et poser son pied droit dans

ses mains croisées.

Un faible lumière irradia de ce qui devait être son visage. «  Mais avant que tu ne sautes, Violette, je veux te dire encore  une petite chose. »

Violette se retrouva sous la grande baie vitrée fêlée.  « Oui ? - dit elle entre deux sanglots. - C'est par amour que je t'aide à faire le pas. Mais cela me fais très mal. Je ne pourrais plus jamais être heureux si tu t'en vas. J'ai cru un instant au rêve. J'ai cru que tu m'aimais un peu. Mais je comprends maintenant que je me suis encore fait roulé. Je me suis, comme à chaque fois, lourdement trompé... C'est dommage ! J'aurais tant aimé t'avoir comme amie... »

Violette ne bougeait pas. «  C'est sans doute de ma faute ! Je suis incapable d'avoir une amie, d'aimer une amie... »

Violette se leva et fit quelques pas vers le squelette de la table de ping pong. Elle resta là, frissonnante à regarder sa vie défiler comme dans un mauvais film. Elle vit les yeux clairs de son ami thaïlandais, elle imagina son sourire et ses larmes.

Elle revint vers le banc où son ami semblait sombrer dans la "déprime".

Elle s’approcha de lui et lui prit le visage entre ses mains tremblantes. Elle essuya doucement les larmes qui coulaient et dit:

«  Je vois la  lumière. C'est grâce à toi que je vois de nouveau la lumière. C'est grâce à toi, mon ami...

- Tant mieux pour toi. Moi, je suis dans le noir. Il y a deux minutes encore, j'aimais la musique, j'aimais la vie, les filles. Maintenant je n'ai plus rien... je ne suis plus rien ! »

Violette se coula près de lui sur le banc et se serra contre lui. Elle posa son visage encore humide contre sa joue et lui glissa doucement:

«  C'est décidé, je reste. »

Il sourit intérieurement.

« Je reste, mais à une condition. Je veux que tu sois toujours à mes cotés. Je veux que tu sois avec moi et avec Thaï.

 

Et le temps passa sur ces deux êtres écorchés vifs, trop vite, bien trop vite .

Elle se raccrochait à la vie en se serrant contre lui.

Il sombrait de ne savoir réellement, ce qu'il ressentait pour elle.Le temps est passé, la vie a coulé. Ils ont su supporter les déboires de leur petite vie, ensemble ou même séparés.

 

Un vendredi soir Violette lui apparu plus gaie qu'à l’ordinaire. Le soleil brillait au fond de ses yeux, elle était radieuse. «  Peux tu venir à la maison, demain après midi avec Eliane ?- Je pense que cela sera possible ! Nous n'avons

rien de prévu.

- Alors, si tu te pointes chez moi vers midi, je te ferais goûter de la cuisine thaïlandaise.

- Thaï est là ? - demanda t il ravi.

- Oui ! Et je suis sûre que tu es aussi impatient de le rencontrer que lui. Nous avons quelque chose à te dire. Ne m'en demandes pas plus, tu sauras tout demain. Alors, je compte sur toi ! »

    

Samedi - 11H30: un couple sort du métro Abbesses et se dirige vers le 18 où les attendent Violette et le mystérieux Thaï.

Au deuxième étage, sur la droite, la porte s'ouvre sur un autre pays. Toutes les pièces sont drapées de tentures rouges couvertes d'idéogrammes asiatiques. Le large sourire de Violette les rendent pourtant bien ternes. Elles est déjà dans les bras du nouvel arrivant.

« Je suis heureuse de te... de vous voir. Entrez ! Thaï est en train de terminer le poulet. Vous allez voir, il se débrouille très bien lui aussi. »

La fille se dirigea vers la cuisine pour y saluer ce fameux Thaï dont son ami lui rabat les oreilles depuis tant de temps.

Le garçon lui emboîte le pas en tenant Violette par la main.

Thai s’afférait devant un poêlon. C'était un petit homme qui irradiait de douceur, mais aussi de sagesse.

A la vue des nouveaux arrivants, il étala sur son visage lisse, un large sourire, embrassa la fille et serra le garçon contre lui.

« Tu ne peux pas imaginer combien je suis heureux de te rencontrer.

- Certainement pas plus que moi. - Tu as tant fait pour Violette et moi. Et je n'avais pas encore le plaisir et surtout la chance de t'étreindre. »

Il le serra de nouveau. Le garçon s'en trouvait quelque peu gêné. Violette choisit cet instant rare pour inviter tout le monde à passer à table.

C'est au café, après un long repas somptueux, que tomba la nouvelle.

Violette prit la main de son ami et la serra contre sa poitrine.

« Je voulais te le dire ! Je suis à la fois, si heureuse et si triste ! Je ne sais vraiment pas comment te l'annoncer.- Simplement - dit il inquiet. - Eh bien voilà ! Nous allons quitter la France...Définitivement. J'accompagne Thaï qui retourne en Thaïlande. »

 

Ce qui se passa à cet instant dans son cœur, dans son âme

et dans ses tropes, seule Violette aurait pu le sentir, le deviner. Nul mot, nul poème ne pourrait le décrire... La haine mêlée de joie, d'amour, de déception, de tout et de rien.

Une simple avalanche de souvenirs, tachés de sensations d'images et de regrets.

Mais au bout de tout cela, lorsque la vague retourne à la mer, ne laissant sur la plage que les coquillages éplorés, il reste la joie. Une joie immense et insoupçonnée.

«  Pierre ? - demanda Violette, - Tu m'en veux beaucoup ?

- Non, je ne crois pas. Au contraire. Tu viens de me tuer et me ressusciter, me rendre immensément riche.

- Comment çà, riche?

- Je suis riche de cette expérience, de ce bonheur que tu viens de me montrer.

- Tu es sûr ? - demanda Thaï un peu inquiet.

- Je suis heureux de savoir Violette loin du trou. Mais je suis aussi très triste de la perdre.

- Vous partez quand ? - demanda Eliane pour couper court.

- Dans la soirée. ( deuxième douche )

- Et ton beau père ? Il prend çà comment ? - demanda Pierre. »

Violette le regarda droit dans les yeux.

« Je m'en fout complètement.

- Et ta mère ?

- C'est elle qui m'a conseillé de t'inviter aujourd'hui pour te le dire.

- On vous accompagne à l'aéroport - dit Eliane.

- Je n'osais pas vous le demander - dit Violette, les larmes aux yeux.

     

 

Deux frêles silhouettes vont disparaître vers la salle d'embarquement.

La jeune fille se retourne vers ses amis qui la regardent s'éloigner. Elle revient en courant vers le garçon, se jette dans ses bras, l'embrasse et lui glisse un mot à l'oreille.

Puis elle repart vers l'autre homme qui l'attendait en silence, les yeux brillants de tristesse, son futur époux.

Eliane se penche vers Pierre

« Ca va aller ?

- Elle m'a dit: Je m 'en vais... Mais tu pars avec moi .

Marie regarda Pierre pleurer le départ de son amie.

Elle se serra tout contre lui.

« Je suis sûre que toi aussi tu seras toujours à ses cotés, là bas. »

Il aurait voulu lui répondre, mais le serpent dans son cœur se retourna.

C’est depuis ce jour que je n'aime plus qu'une Fleur:

LA VIOLETTE


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05/06/2013
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