OBSCURANTISME QUAND TU NOUS TIENS!

Cela devait arriver...

Débat sur l'identité nationale, remise en cause de la laïcité, etc..

Et de plus en plus de curé à la télévision sur les ondes et dans les rues

Et le Pape ci et le Pape ça...

Et à la mort du dernier grand papou, la france toute entière en deuil avec ses drapeaux en berne...

Et Nabot Léon qui invite les scientologues au ministère de finances...

Etc.. Etc...

Et aujourd'hui

Charlie Hebdo, une histoire riche de polémiques

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Une personne lit Charlie Hebdo à la rédaction de l'hebdomadaire satirique, le 1er novembre 2011 à Paris

Document02/11/2011 11:11

L'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, victime d'un incendie criminel mercredi, jour de la publication d'un numéro spécial rebaptisé "Charia hebdo", a une histoire riche en polémiques depuis son lancement en 1970 à la suite de l'interdiction de parution de Hara-Kiri.

En novembre 1970, la mort du général de Gaulle est annoncée en Une de Hara-Kiri, magazine créé par Cavanna et le Professeur Choron: "Bal tragique à Colombey: 1 mort" (en référence à l'incendie d'une discothèque de Saint-Laurent-du-Pont, près de Grenoble, où plus de cent jeunes gens étaient morts quelques jours auparavant).

L'hebdomadaire est alors interdit par le ministère de l'Intérieur. Cavanna et son équipe (Gébé, Willem, Cabu, Wolinski...) lancent immédiatement un nouvel hebdomadaire: Charlie Hebdo.

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Le successeur d'Hara-Kiri conserve le ton satirique de son aîné et continue de combattre les pouvoirs politiques et religieux, et tout ce qui est "convenable", à coups de unes tapageuses et de caricatures mordantes et bien peu politiquement correctes.

Charlie Hebdo "ne toléra plus d'obstacles à son insolence. Ce qui lui valut à jet continu les redoutables honneurs de la 17e chambre correctionnelle (qui traite les affaires de presse, NDLR)", raconte Cavanna.

Toutefois, en raison d'une gestion financière hasardeuse, Charlie cesse de paraître en décembre 1981.

Le journal est relancé en 1992 autour des "historiques", de Philippe Val et d'une nouvelle génération de dessinateurs: Luz, Jul, Tignous, Charb. Le Front national et tous les extrémistes deviennent les cibles favorites de Charlie.

L'hebdomadaire, qui n'a jamais eu de publicité dans ses pages, est régulièrement poursuivi en justice. Souvent, il est relaxé, comme en avril 2010 après une plainte d'une association proche de l'extrême droite à la suite d'un numéro "Spécial pape".

Mais c'est en 2006 que le plus gros scandale éclate avec la publication de caricatures du prophète Mahomet, des dessins déjà édités dans le journal danois Jyllands-Posten en 2005 et qui avaient provoqué une flambée de violence dans Le Monde musulman.

A la suite de plaintes, notamment de la Grande Mosquée de Paris et de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), le tribunal correctionnel de Paris, en 2007, puis la cour d'appel, en 2008, prononcent la relaxe.

Pour la cour, les caricatures ne constituaient pas "une injure" à l'égard des musulmans, visant "clairement une fraction", à savoir les terroristes, "et non l'ensemble de la communauté musulmane".

"On se demande ce qu'il faut faire pour ne pas indigner!", avait expliqué lundi à l'AFP Charb, directeur de la publication, à l'annonce du lancement de "Charia hebdo" avec "Mahomet rédacteur en chef".

"On n'a pas l'impression d'avoir fait une provocation supplémentaire. On a l'impression simplement de faire notre boulot comme d'habitude. La seule différence cette semaine, c'est qu'il (le prophète, NDLR) est en couverture et que c'est assez rare de le mettre en couverture".

"En 19 ans de Charlie Hebdo, on a eu treize procès avec l'extrême droite catholique et on a eu un procès avec les musulmans", notait-il, ajoutant: "Et il se trouve qu'on parle cent fois plus des dessins qui concernent les musulmans que de ceux qui concernent les catholiques, les juifs, les bouddhistes ou les autres religions."

Tiens pour le plaisir et pour faire chier tous les curetons de la terre