MAURITANIA (le retour) - De Ouadane à Guelb el richat
Troisième jour.
Dans la nuit à la belle !
Chez club aventure pas de chichi on dort à la belle étoile et ce ne sont pas les étoiles qui gênent le plus mais la Lune. Il n'y a personne pour éteindre, et quand la Lune accepte de se coucher c'est le vent qui se lève.
Résultat une nuit blanche.
Et bien sûr, la dès le lever du soleil il faut se lever aussi.
Au programme du jour, visite de Ouadane, ville complètement rasée par une sombre histoire de puits. Et la les mauritaniens ils ne rigolent plus. Il n'y a plus rien.
Mais comme il faut développer le tourisme, ont visiter un tas de ruines. Une mosquée à ciel ouvert revue et corrigée par une quarantaine de savants, la maison de garde du puits, et le puits lui-même.
Visite fort intéressante. Une fois terminée les montées et descentes autres des ruines, il faut encore passer sous les fourches caudines du mercantilisme. Les marchands du temple nous attendent.
Nous partons ensuite à la recherche de notre acacia. Il est nous abriter du soleil et nous permettre de nous restaurer. Encore une grosse galère bien chaude. Les Toyota ne sont pas au rendez-vous et il faut aller les chercher un peu plus loin dans le désert sous un autre acacia.
Il faut bien profiter du soleil qui commença taper sérieusement.
Après notre frugal repas et notre sieste quotidienne, nous reprenons nos fiers véhicules pour nous rendre sur le site de l'oeil de l'Afrique. Guelb el richat. Le grand mystère de la Mauritanie.
Guelb el richat vu du sol dans la chaleur et la poussière
Guelb el richat vu du ciel
En fait, il s'agit d'une série de cinq cratères concentriques qui seraient, soit de l'impact d'une météorite soit d'origine volcanique. Le plus grand cratère a un diamètre de 15 km. Une fois sur le terrain, je me prends au jeu à gratter le sol à la recherche de traces volcaniques. À défaut de roches volcaniques je pourrais me contenter de quelques fragments de météorite.
Et me voilà à gravir ce qui est censé être le plus grand cône. Il n'y a bien sûr strictement rien. Nous traversons le sable jusqu'au deuxième cône, et ainsi de suite jusqu'au cône central. Impossible de trouver quoi que ce soit qui me permettrait d'avoir une idée de l'origine de ces cratères.
Une chose est sûre, cela ressemble plus à la Lune qu'à un désert d'Afrique.
À défaut de découverte irremplaçable, nous nous décidons à rejoindre nos chauffeurs qui n'attendaient que nous. La soupe était déjà prête. Alors pour passer le temps ils se sont mis à danser au son de la guimbarde et des bouteilles. Les couvercles de gamelle ont découvert l'impact des tongues.
Point I.
Le repas avalé nous avons eu droit à la lecture de contes mauritaniens. Jean de La Fontaine aurait pas fait mieux . Ici c'est le chacal le crapaud le cormoran le hérisson la vache et le lion.
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